Lorsque j’étais à l’école primaire, notre classe a eu l’immense chance de partir en voyage scolaire dans le sud de la France. Nous avons pu découvrir les lueurs de la méditerranée, goûter à la lumière du soleil, écouter la mélodie des cigales. Admirer les allées de pins, offrant leur ombre, ainsi que celui des palmiers…
L’école nous a également emmenés dans un lieu qu’on appelle « Marineland ». C’est un parc, un zoo marin. On y trouve notamment des cétacés : dauphins et orques vivant dans des tout petits bassins. Je ne sais pourquoi, déjà à mon jeune âge, je sentais que quelques chose n’allait pas. En les voyant, je ressentais une telle tristesse, que je n’ai compris que bien des années plus tard de quoi il s’agissait.
Ma réflexion était simple : comment un animal aussi grand peut-il tenir dans un si petit bassin ? Alors qu’il a l’habitude de l’immensité des eaux. Comment un animal si libre peut-il se sentir bien dans un parc à but de divertissement ?
Après quelques recherches, je découvre que les cétacées présents dans ce parc, comme dans la plupart des parcs similaires ,sont en réalité sous sédatifs…
Les cétacés captifs reçoivent quantité d’anxiolytiques et d’antidépresseurs pour surmonter le stress de l’enfermement et réduire leur agressivité. Le milieu confiné dans lequel ils survivent est à ce point inadapté à leurs besoins que des doses massives d’antibiotiques, d’anti-douleurs, de vitamines et de bien d’autres « médicaments » doivent également leur être administrés.
Un texte d’Yvon Godefroid.
« Les médicaments sont une réalité quotidienne pour les orques, les bélugas et les dauphins captifs.
Depuis les compléments alimentaires jusqu’au Valium, toutes sortes de drogues sont utilisées pour lutter contre les infections, les problèmes gastriques et même les comportements indésirables, comme l’agression.
Mais nous savons qu’au Marineland d’Antibes, l’orque Freya, capturée en Islande, a tenté de tuer sa dresseuse et qu’elle a connu des périodes de dépression intenses, au fil de ses fausses couches. On peut donc supposer qu’elle a subi un traitement médicamenteux similaire à celui des orques de SeaWorld. »
Source site La Dolphine Connection.
Médicaments des orques à Antibes.
Ce qui est sûr, c’est que je ne cautionnerai pas cela. Je ne mettrai plus jamais les pieds dans un parc, un zoo de ce type.
Ces êtres sont des animaux dotés d’une sensibilité. Personne ne leur a demandé leur avis.
Ils sont utilisés, maltraités et abusés !
Comment réagirions-nous si on nous imposait une vie de captivité non choisie, nous droguait, nous privait de notre liberté ?
Lectures :
https://www.blog-les-dauphins.com/10-bonnes-raisons-de-ne-pas-se-rendre-dans-un-delphinarium/
https://www.ladolphinconnection.com/ce-que-vous-devez-savoir-sur-les-delphinariums/
https://www.petafrance.com/actualites/nouveau-deces-au-marineland-dantibes-lorque-inouk-est-morte/
Respectons toute forme de Vie,
Devenons conscient que leur bien-être et le nôtre ne font qu'Un,
Leur rendre leur liberté nous libère également.
